samedi 26 juillet 2014

Deux nouvelles variantes de macarons

Demain, je m'envole pour quelques jours entre copines (et quelques heures professionnelles). Afin de remercier l'amie qui m'accueille, j'ai décidé de lui créer un macaron spécialement à son attention : comme elle a un intérêt certain pour les mojitos ces temps-ci, je me suis donc inspirée du célèbre cocktail pour imaginer une petite douceur qui parle à ses papilles ! Et comme aujourd'hui, c'est également notre 5e anniversaire de vie commune avec Chéri, j'en ai profité pour mettre au point une seconde recette aux saveurs de noix de coco, fruit de la passion et chocolat noir... Bref, ce WE, c'est macarons à tous les étages !

Pour une quarantaine de macarons façon mojito, il vous faudra :



Pour les coques
3 blancs d’œufs
120 g de sucre glace
120 g de sucre en poudre
140 g de poudre d'amande
le zeste d'un citron vert
1 pointe de couteau de colorant vert menthe

Pour la ganache
100 ml de crème semi-épaisse
140 g de chocolat blanc (Ivoire de Valrhona, le top !)
5 branches de menthe effeuillées
7,5 ml de rhum
20 g de beurre

Préchauffer le four à 140° (th. 3-4).

Battre les blancs d’œufs et le sucre ensemble jusqu'à ce que la masse monte en neige ferme et forme des "becs d'oiseaux". Au Cooking Chef, porter le mélange à 60° à vitesse minimum, laisser chauffer 2 minutes, puis arrêter la chauffe et battre à vitesse maximum jusqu'à ce que la température soit redescendue à température ambiante : on atteint la fameuse consistance en "becs d'oiseaux". Ajouter la poudre d'amande mélangée avec le zeste et le colorant. Fouetter à nouveau jusqu'à obtenir une masse homogène. Transférer dans une poche à douille.

Sur une plaque couverte d'une feuille de papier sulfurisé, dresser des petits dômes d'environ 2 cm de diamètre. Enfourner 20 minutes. Renouveler l'opération jusqu'à épuisement de la pâte.

Pendant ce temps, préparer la ganache. Porter la crème à ébullition dans une casserole. Y faire infuser les feuilles de menthe (attention à bien retirer la nervure centrale qui apporte de l'amertume sinon) une dizaine de minutes. Retirer les feuilles et les presser dans un chinois pour récupérer un maximum de crème. Remettre la crème à chauffer. Au premier bouillon, éteindre le feu et ajouter les pistoles de chocolat blanc. Mélanger à la cuillère jusqu'à ce qu'elles soient parfaitement fondues. Ajouter le beurre et continuer à mélanger jusqu'à obtenir une pâte lisse et homogène. Transférer dans une poche à douille et laisser refroidir pour que la ganache se raffermisse un peu. Penser à bien nouer la poche pour éviter que la pâte ne se sauve et ne sèche pendant ce temps...

Quand la ganache a épaissi, former les macarons en soudant deux coques avec un peu de ganache. Réserver dans une boîte en métal.

Pour une quarantaine de macarons coco / choco / passion, il vous faudra :


Pour les coques
3 blancs d’œufs
120 g de sucre glace
120 g de sucre en poudre
90 g de poudre d'amande
50 g de noix de coco râpée

Pour la ganache
100 ml de crème semi-épaisse
140 g de chocolat noir (Guanaja de Valrhona, le top !)
2 fruits de la passion
20 g de beurre

Préchauffer le four à 140° (th. 3-4).

Battre les blancs d’œufs et le sucre ensemble jusqu'à ce que la masse monte en neige ferme et forme des "becs d'oiseaux". Au Cooking Chef, porter le mélange à 60° à vitesse minimum, laisser chauffer 2 minutes, puis arrêter la chauffe et battre à vitesse maximum jusqu'à ce que la température soit redescendue à température ambiante : on atteint la fameuse consistance en "becs d'oiseaux". Ajouter la poudre d'amande mélangée avec la noix de coco râpée. Fouetter à nouveau jusqu'à obtenir une masse homogène. Transférer dans une poche à douille.

Sur une plaque couverte d'une feuille de papier sulfurisé, dresser des petits dômes d'environ 2 cm de diamètre. Enfourner 20 minutes. Renouveler l'opération jusqu'à épuisement de la pâte.

Pendant ce temps, préparer la ganache. Vider les fruits de la passion dans un chinois, bien presser la masse pour récupérer un maximum de jus. Porter la crème à ébullition dans une casserole. Au premier bouillon, éteindre le feu et ajouter le jus des fruits de la passion et les pistoles de chocolat noir. Mélanger à la cuillère jusqu'à ce qu'elles soient parfaitement fondues. Ajouter le beurre et continuer à mélanger jusqu'à obtenir une pâte lisse et homogène. Transférer dans une poche à douille et laisser refroidir pour que la ganache se raffermisse un peu. Penser à bien nouer la poche pour éviter que la pâte ne se sauve et ne sèche pendant ce temps...

Quand la ganache a épaissi, former les macarons en soudant deux coques avec un peu de ganache. Réserver dans une boîte en métal.

samedi 12 juillet 2014

Filets de canard à l'orange, massalé et coriandre

Quand on est maman Kangourou de famille nombreuse (un Hobbit, un Dragonnet et un BébéKoala), on a naturellement tendance à rechercher les bons plans pour nourrir tout son petit monde, parce que c'est pas tout ça ma brave dame, mais même en bossant à deux, ça finit par revenir cher, ces petites bêtes-là (surtout le Hobbit, on en a déjà parlé cet après-midi ^^' ). Et quand on est une maman Kangourou qui aime "bien" manger, on saute sur tous les bons plans qui permettent d'améliorer l'ordinaire sans faire exploser le budget !

Le bon plan cette semaine, c'était la promotion sur les filets de canard. Parce que le canard, c'est bon. Parce que le canard, tout le monde aime ça, même le Dragonnet (et même le BébéKoala, si on va par là, mais lui c'est dans ses petits pots bio, donc on dira qu'il n'a rien vu, surtout qu'à cette heure-ci, lui, il dort !). Ça tombe bien, j'avais des oranges dont je ne savais pas quoi faire ! Ah, et tiens, il était bien beau, ce bouquet de coriandre, chez mon primeur ! Allez hop, c'est parti pour une petite dînette améliorée, ce soir. Du vite fait, du facile, du savoureux et du "qui change" ^^


Pour 4 personnes, il vous faudra :

600 g de filet de canard
5 oranges à jus
sel aromatisé aux épices
massalé
5 branches de coriandre fraîche

1 cs de Maïzena pour épaissir la sauce

Presser le jus de trois oranges et couper les deux autres en fines rondelles (ou en quartier, vous faites bien comme vous voulez !). Disposer les filets de canard dans un plat à four, de préférence en une seule couche (sinon faire une première couche, et répéter ensuite toutes les étapes pour la deuxième couche). Les saler, saupoudrer de massalé, arroser de jus d'orange, disposer les rondelles d'orange et les pluches de coriandre. Filmer et laisser mariner au moins une demie-heure.


Préchauffer le four au maximum.

Quand la viande a mariné, retirer le film plastique, enfourner et baisser la température à 180° (th. 6). Laisser cuire 30 à 40 minutes. Au moment de servir, diluer la Maïzena avec quelques cuillères à soupe de jus de cuisson et transvaser le reste du jus dans une casserole sur feu vif. Ajouter la Maïzena délayée et bien mélanger tout le temps de chauffe jusqu'à ce que la sauce est pris une belle consistance et nappe bien la cuillère.

Servir avec un riz basmati.

Gâteau au yaourt façon Sachertorte

Aujourd'hui, nous accueillons les deux meilleurs amis du Hobbit pour le goûter... Et comme j'ai accouché d'un de ces spécimens étranges qui n'aiment pas les gâteaux au chocolat, il a fallu trouver des idées à la vanille (parce que la vanille, par contre, si on le laissait faire, il en mettrait dans tout...). Rappelons-le, un Hobbit, c'est gourmand... Alors trois Hobbits, mieux vaut prévoir du consistant, du roboratif... en un mot, du bourre-bide ! Par ailleurs, les envies d'une maman Kangourou ne sont pas nécessairement en parfaite adéquation avec celles d'un Hobbit : moi, si j'avais eu mon mot à dire, j'aurais bien fait une Sachertorte, là. Parce que le chocolat noir, c'est le Bien. Parce que je voulais utiliser de ma délicieuse confiture à l'abricot, tant qu'à faire. Et parce que j'aime ça, moi, la Sachertorte... Mais bon, autant proposer au Hobbit de manger des cailloux, je pense qu'il préférerait encore tenter l'expérience...

Du coup, nous avons encore une fois mis à l'épreuve nos talents réciproques de négociateurs pour aboutir à ce compromis : un gâteau moelleux au yaourt et à la vanille, glacé comme une Sachertorte...


Pour 10 personnes, il vous faudra :

2 yaourts nature (maison, c'est meilleur !)
5 oeufs
1 gousse de vanille
200 g de beurre fondu
2 yaourts de farine
1 yaourt de Maïzena
2 yaourts de sucre de canne blond
1 sachet de levure chimique

200 g de confiture d'abricots aux épices

225 g de chocolat noir
60 g de sucre glace
3 cs d'eau
45 g de beurre mou

Préchauffer le four au maximum.

Dans une jatte, mélanger les yaourts, les œufs, le beurre fondu et les graines de vanille prélevées avec la pointe d'un couteau. Dans une autre mélanger tous les ingrédients secs. Faire un puits et y verser le mélange liquide. Mélanger au fouet en faisant un tourbillon du centre vers les bords, jusqu'à ce que la pâte soit bien homogène. Beurrer un moule à manquer et y verser la pâte.

Enfourner le gâteau et baisser la température à 180° (th. 6). Laisser cuire 45 minutes. Vérifier la cuisson en plongeant une lame de couteau à cœur : si elle ressort propre, arrêter le four, sinon laisser cuire en ajustant le temps de cuisson.

Démouler et laisser refroidir sur un plat. Quand le gâteau est refroidi, le napper de confiture d'abricot. Préparer le glaçage. Dans une casserole, dissoudre le sucre glace dans l'eau. Ajouter le beurre et le chocolat et faire fonde à feu doux. Quand la préparation est bien lisse, en napper le gâteau en lissant au maximum. Décorer si besoin et laisser refroidir totalement avant de servir.

Confiture d'abricots aux épices

Le WE dernier, nous avons profité du beau temps et de la présence de Belle-Maman pour aller faire un tour dans la très jolie ville d'Yvoire. Si vous ne connaissez pas ce ravissant village médiéval et qu'une incursion sur les bords du Léman ne vous fait pas peur, c'est une destination à découvrir absolument : le temps d'une belle après-midi ensoleillée, vous flânerez au milieu des vieilles pierres et des échoppes à l'ancienne où l'artisanat et le commerce de détail se côtoient en bonne intelligence. Et si votre estomac vous appelle, profitez-en pour vous arrêtez aux Jardins du Léman, adresse aussi délicieuse pour les papilles qu'agréable par le cadre et l'accueil (demandez une table en terrasse : la vue imprenable sur le Jardin des cinq sens et le lac parachève idéalement ce temps de pause parfait).

Or donc, sur la (longue) route qui nous menait à notre destination du jour, nous avons croisé un camion proposant fruits et légumes de petit producteur. Attirés par les prix très attractifs proposés (5 € les 3 kg d'abricots, c'est à peine plus que le prix au kilo par chez nous ces jours-ci !!!), nous nous sommes donc arrêtés sur le chemin du retour. Bien nous en a pris : abricots et tomates cœur-de-bœuf étaient sans conteste parmi les meilleurs mangés cette année ! Mais bon, 5 kg d'abricots (fin de journée oblige, c'est toute la cagette qui s'est vue attribuer un prix encore plus compétitif), même avec beaucoup de bonne volonté et quatre solides appétits, on a bien du mal à en venir à bout ! Qu'à cela ne tienne, j'ai donc sorti ma plus grosse marmite pour y concocter une confiture maison. Sucre de canne blond, vanille, cannelle, cardamome et poivre long sont ainsi allés rejoindre les fruits pour composer un petit délice riche de saveurs comme on les aime chez nous ! Voici donc la recette, spécialement pour vous.


Pour 8 à 10 pots :

2,3 kg d'abricots dénoyautés et débarrassés des parties abîmées
1,5 kg de sucre de canne blond (en épicerie bio)
2 bâtons de cannelle
1 gousse de vanille
4 chatons de poivre long
4 gousses de cardamome

Après avoir dénoyauté les abricots et retiré les éventuelles parties abîmées, les mettre dans une cocotte (ou une bassine à confiture, c'est mieux) avec le sucre et les épices entières équitablement réparties. Ne surtout pas moudre les épices : elles vont être retirées après cuisson. Laisser macérer au moins une heure.

Au bout de ce temps, bien remuer pour enrober complètement les fruits. Mettre à chauffer sur feu doux. Remuer très régulièrement (tous les quarts d'heure au début, puis toutes les demies-heures au moins). Le mélange va peu à peu devenir liquide, puis bouillir doucement et produire de l'écume. Je ne retire pas l'écume mais la mélange à chaque fois à la confiture pour ne rien perdre des saveurs et du sucre, d'autres préfèrent écumer : libre à vous de choisir ce que vous préférez.

Pendant ce temps, laver soigneusement et stériliser une louche, les pots et leurs couvercles. Les mettre à égoutter tête en bas sur un torchon propre.

Lorsque la préparation commence légèrement à caraméliser (une goutte sur un plat froid doit se figer ou du moins présenter une viscosité certaine), retirer du feu. Retirer les épices (vous allez en chercher quelques unes, notamment la cardamome et le poivre long qui sont particulièrement facétieux). Transvaser immédiatement à la louche dans les pots. Les refermer au fur et à mesure et les poser tête en bas pour chasser l'air et ainsi éviter oxydation et moisissures. Lorsque les pots sont refroidis, les étiqueter et les stocker dans une pièce sombre et fraîche.

Déguster sur une tartine, une tranche de brioche ou de pain d'épice, ou en napper un gâteau avant de le glacer avec du chocolat, comme pour le Gâteau au yaourt façon Sachertorte...